Une étude présentée en décembre 1970 au Conseil des Ministres de l’UMOA, à sa demande, constate que l’idée d’affecter une partie des bénéfices nets de la BCEAO à des actions d’intérêt commun répondait à deux préoccupations souvent exprimées par les États :
- Donner à l’Union monétaire une consistance dépassant le simple cadre monétaire pour développer une zone d’intérêts économiques et de développement communs.
- Faire des institutions de l’Union des instruments de promotion sans que la Banque centrale sorte de ses responsabilités monétaires.
A la même époque, une étude réalisée par le Pr Tremblay, Directeur du Centre de Recherche en Développement Économique de l’Université de Montréal, à la demande du Président de la République du Niger, conclut que les institutions de l’UMOA étaient axées de façon trop prioritaire sur la gestion monétaire et le maintien des réserves extérieures, et qu’il convenait de les infléchir vers la contribution à un effort de développement.