Les économies des États membres de l’UEMOA ont dû faire face en 2011 à un environnement économique difficile. Sur le plan international, la crise de la dette souveraine s’est aggravée, tandis qu’au niveau régional, la crise post-électorale en Côte d’Ivoire a eu un impact négatif sur l’activité économique, en particulier au cours du premier trimestre. L’exercice 2011 a également été marqué par l’émergence du « printemps arabe », dont les premières répercussions se sont fait sentir dans certains de nos États membres vers la fin de l’année. Enfin, il convient de rappeler le déficit pluviométrique enregistré durant la saison agricole, qui a exposé dès le début de 2012 notre Union au risque d’une crise alimentaire semblable à celle de 2008.
Sous l’effet de ces différents facteurs, le taux de croissance annuel de l’Union a fortement ralenti, passant de 4,5 % en 2010 à 1,4 % en 2011. Parallèlement, le taux d’inflation annuel moyen est passé de 1,4 % en 2010 à 3,9 %, en raison de la hausse des prix des produits alimentaires importés (huile, lait, sucre, etc.), des produits pétroliers et des céréales locales.
Malgré ce contexte contraignant, et grâce à la poursuite de la mise en œuvre de son plan stratégique, la BOAD est parvenue à maintenir un niveau d’activité satisfaisant.
