
Matrice de matérialité
Une matrice de matérialité consiste à évaluer les enjeux RSE en fonction de leur importance pour les parties prenantes et de leur importance pour le business de l’organisation.
La matérialité se caractérise à l’origine par le choix d’indicateurs comptables permettant de mesurer le niveau de performance et de fiabilité d’une entreprise.
Dans l’univers de la RSE, l’analyse de matérialité vise à établir une classification pertinente des enjeux d’une stratégie de développement durable, en regard des priorités d’une entreprise ou autre type d’organisation ainsi que des attentes des diverses parties prenantes.
Elle permet d’identifier et de mettre en place une hiérarchie cohérente des enjeux de développement durable intégrés à la RSE, et d’en évaluer les implications stratégiques et les impacts sur le business model de l’organisation.
Idéalement intégrée à terme au plan de gouvernance, elle s’articule en cinq étapes clés d’une méthodologie transparente, élaborée en concertation avec les parties prenantes internes et externes :
- identification et inventaire des enjeux sociaux et environnementaux pertinents ;
- hiérarchisation de ces enjeux par ordre de priorité ;
- évaluation quantitative et qualitative des impacts ;
- représentation graphique (la matrice proprement dite) des correspondances entre les enjeux hiérarchisés et les attentes des parties prenantes ;
- validation des priorités et intégration à la gouvernance de l’organisation, incluant un programme de révisions circonstanciées dans l’objectif d’un processus d’amélioration continue.
Dans le cadre de l’élaboration de la matrice de matérialité de la BOAD, la banque à consulter ses Parties Prenantes (PPs). Les parties prenantes internes ont répondu à un questionnaire sur l’importances des enjeux pour elles, et les parties prenantes externes sur l’importance des enjeux pour le business de la Banque.
Les résultats de ces enquêtes se schématise comme suit :