À l’échelle mondiale, le niveau actuel des engagements nationaux de réduction des émissions entraînerait un réchauffement de 1,5 °C à 3°C d’ici la fin du siècle (GIEC, 2019).
A l’horizon 2050, une augmentation de température de 1,5 °C induirait une baisse du PIB par habitant de 15 à 20% dans tous les pays de l’UEMOA comparée à un scénario sans changement climatique. Au même horizon temporel, la baisse du PIB par habitant due à une augmentation de température de 3 °C serait d’environ 30% au Burkina Faso, au Mali et au Niger. La baisse serait un peu en dessous de cet ordre de grandeur dans les autres pays de la zone (Benin, Guinée Bissau, Sénégal et Togo).